Lorsqu’on se bat contre l’exploitation d’une carrière ou d’une gravière, nos interlocuteurs nous expliquent toujours qu’il faut bien que les maisons se construisent, que les routes nous relient, et que si fermer ou ne pas ouvrir une source de production de gravier, c’est pour le faire venir de France, eh bien c’est encore moins écologique que de le produire ici.
Conclusion? Certes, c’est triste de détruire une forêt, mais finalement, la sacrifier est presque un bienfait pour l’écologie.
Eh bien voyons!
Quand on se penche sur le sujet, on se rend compte que le problème n’est pas pris par le bon côté de la lorgnette: le but n’est pas de continuer à tout construire en béton, tellement bon marché que les constructeurs en usent et en abusent, mais de le remplacer par des alternatives qui sont nombreuses.
Dans un blog du journal Le Temps, un article qui date de 2022 présente une alternative très intéressante au béton, notamment produite sur place et qui utilise les terres d’excavation de nos bâtiments et des matériaux de déconstruction pour fabriquer un béton de terre.
Il s’agit là d’une des nombreuses alternatives au « tout béton » tellement producteur de CO2 (rappelons que le secteur de la construction est plus polluant que celui de l’aviation), destructeur de nos paysages et de nos biotopes.
Nous vous souhaitons une belle lecture, que vous alliez sur le site du blog ou en lisant l’article reproduit ci-dessous, tout en vous rappelant que depuis 2022, les avancées dans cette production de béton de terre sont bien réelles.
L’image de couverture de cet article est tirée du blog du Temps.