Les mentalités changent autour du béton

Lorsque nous parlons de la sauvegarde des bois de Ballens, les arguments que l’on nous oppose sont du type: « Oui, mais il faut des routes, il faut bien bâtir, et alors, vous le ferez venir d’où, votre gravier, de France? Ce n’est pas écologique!« .

Nos détracteurs restent toujours dans l’optique du « tout béton ».

Or, ce que nous essayons de démontrer et beaucoup d’autres le font avec nous, c’est qu’il existe énormément d’alternatives qui tiennent parfaitement la route (c’est le cas de le dire).

Il y a quelques années, le canton se vantait dans la presse d’avoir utilisé une quantité phénoménale pour son projet Plateforme 10 à Lausanne.

Cela ne serait plus possible maintenant.

Ce 21 octobre, dans le journal 24 Heures et dans le journal Le Temps, un article très complet nous informe que le stade de la Pontaise ne sera certainement plus rasé, comme la ville de Lausanne pensait le faire, il y a encore 5 ans.

Ce stade sera réhabilité et donc réutilisé pour diverses raisons, dont certaines écologiques.

Lisez plutôt l’un des arguments de Grégoire Junod, Syndic de Lausanne:

« Mais ce qui a changé, c’est l’importance accordée à la préservation du patrimoine et aux aspects écologiques. En 2010, aux débuts de Métamorphose, on ne pensait pas autant à l’impact du béton et au réusage du bâti. »

Grégoire Junod, 24 Heures

Tout bouge, tout évolue, l’idée des alternatives au béton fait son chemin, certainement plus vite que l’on pense.

Cela vaut donc plus que jamais la peine de nous battre pour que jamais, cette magnifique forêt de Ballens et toutes celles de la région qui sont également menacées, dont celle de Yens, ne soient pillées et détruites.

Chaque année, chaque mois, chaque jour de gagné sont autant de chances de voir cette forêt sauvée.

Haut les cœurs!